patrick devreux


patrick.devreux@orange.fr






Article plus récent Article plus ancien Accueil
  • peintures de 2010 à 2016
  • peintures de 2000 à 2010
  • peintures de 1994 à 2000
  • biographie
  • lithographies de 2000 à 2015
  • lithographies de 1987 à 2000
  • dessins de st guénolé
  • blogs et sites
  • à La Gomera
  • des textes, des images comme un arrière monde
  • en Lituanie
  • dessins et encres 2014
  • livres d'artiste

atelier

atelier
.
____________________________________

livres d'artiste

____________________________________




Désirs Esquimaux - 1986, 7 gravures de Patrick Devreux, textes de Joël Bastard - Edition St Christol de Rodières

Mémorandum de porcelaine - 1993, 1 gravure de Patrick Devreux, textes de Joël Bastard - Edition J.Bremond

Le bain - 1997, 7 lithographies avec, L.Downie, O.Wikström, M.Giai-Miniet, A.Hadad, E.Gerbaud, M.Potier, P.Devreux, texte d'Ovide, Les Métamorphoses.

Nos chiens - Porte Folio - 1999, lithographies avec O.Wikström, A.Hadad, P.Repp, E.Gerbaud,P.Devreux textes de B.Taudte-Repp et J.Bastard.

Paysage au pied levé (extrait) de Joël Bastard - 2005, 4 dessins de Patrick Devreux, Revue N4728.

Dans la maison - 2004, 14 photographies héliogravées de Patrick Devreux, texte de Joël Bastard.

Le Penty - 2005, lithographies avec A. Riffo, M. Pagés, C. Julien, E. Gerbaud, P.Devreux.

Les Intérieurs – 2006, 5 lithographies de Patrick Devreux, textes de Nicole Malinconi, Edition Tandem (Belgique).

Sous le piano – 2008, dessins de Patrick Devreux, texte de Nicole Malinconi, Edition Esperluète (Belgique).

Ce qui s’en va toujours – 2010, livre peint en 9 exemplaires, texte de Joël Bastard, Edition Negro Solimoés.

Eclipse –2010, livre peint, texte de Joël Bastard – Collection Soupir /livre pauvre.

Peu être – 2010, livre peint, texte de Joël Bastard – Collection Aumône/livre pauvre.

Mots faibles - 2011, texte d'Armand Dupuy - Collection Jamais/livre pauvre.

L'imprononçable - 2011, texte d'Armand Dupuy - Collection Jamais/livre pauvre.

Paysage au pied levé - de Joël Bastard – 2011, 4 lithographies de Patrick Devreux – Edition Trames.

Ce soir Neil Armstrong marchera sur la lune - 2012, texte de Joël Bastard - Edition Esperluète (Belgique).

Le Gant -2018, texte d'Anne Collongues - Editions Esperluète (Belgique)

Converser - 2024 - leporello, une lettre d'Anne Collongues face avec mes peintures, aquarelles et dessins. 200 exemplaires sur Olin 310 gr
.



_____________________________________

lithographies et gravures récentes

_____________________________________

lithographie - nuit

lithographie - nuit
65X48 cm

gravure/pointe séche

gravure/pointe séche

gravure/pointe séche

gravure/pointe séche










































huiles sur papier

________________



Dans la chambre

Dans la chambre

porte close

porte close

_________________

Dessins

_________________


à Bamako

à Bamako

la chambre

la  chambre

le puit à bamako/dessin

le puit à bamako/dessin

dessin préparatoire

dessin préparatoire

report sur pierre litho

report sur pierre litho

dessin sur papier report litho

dessin sur papier report litho





Ce qui demeure

C’est dans la maison. Exclusivement. C’est cela qu’il voit, qu’il peint, l’intérieur de la maison. Qu’il voit, car, étrangement, il s’agit ici de voir et non de regarder. Voir au sens où le regard cesse d’agir, de construire, où il se laisse plutôt pénétrer et comme surprendre par les choses disposées là ; meubles, murs, miroirs, rares objets qui lui apparaissent dans leur silence, n’ayant pour seule raison d’être que de se trouver là, présents, espacés, les espaces eux-mêmescomme entrés dans le regard, ouvertures donnant sur de l’ombre, entrebaîllements,lignes de fuite laissant apparaître un corps, un geste fugace, taches de lumière blanche, reflets confondants, surfaces tout à coup révélées, présence rouge sombre des murs. On est loin du bruit. Aucune distraction. Quelque chose apparaît alors de ce que habituellement on ne voit pas d’un lieu, à force d’être dedans, de s’y occuper.
Quelque chose comme une immobilité, n’appartenant pourtant qu’aux intérieurs où l’on vit, quand cesse l’occupation, qui sans doute n’aurait aucune chance d’apparaître dans un endroit totalement déserté, laissé à l’abandon, devenu inerte à force d’abandon. Sortes de traces de vie émergeant là où la vie même semble s’être retirée derrière l’immobilité ; restes d’un passage, d’un moment, d’un mouvement ou geste entrevus et puis plus rien, sauf la trace laissée. Quelque chose, donc, ayant frôlé l’effacement ou plutôt apparenté à celui-ci, comme ayant la connaissance de l’effacement et néanmoins demeurant, empreint de ce qui a eu lieu, voilant la vie vécue, le temps enfoui en elle, le secret des corps et des objets ; disant que tout ne se dit pas ; laissant dans l’ombre ce qui pourrait advenir encore, présage étrange de ce qui demeure inconnu.
Ce serait cela, peut-être, peindre le bord de la disparition.

Nicole Malinconi

Archives du blog

  • ►  2024 (1)
    • ►  septembre (1)
  • ►  2023 (2)
    • ►  septembre (1)
    • ►  avril (1)
  • ►  2022 (2)
    • ►  mai (1)
    • ►  avril (1)
  • ►  2018 (1)
    • ►  novembre (1)
  • ▼  2014 (3)
    • ▼  novembre (3)
      •                                        
      • ce qui vient
  • ►  2012 (2)
    • ►  février (1)
    • ►  janvier (1)
Patrick Devreux (ADAGP). Thème Simple. Fourni par Blogger.